Méthodologie

Lors de mon stage avec M. Belou-Chapelle, j'avais déjà étudié de nombreuses techniques éducatives ainsi que croisé nombre de dresseurs amateurs et professionnels.

3 problématiques récurrentes

Constat n°1 : Une multitudes de théories mécanistes aux résultats aléatoires

La plupart des théories et pratiques actuelles d’éducation/rééducation canine sont les résultats de rencontres entre disciplines variées : dressages et élevages spécialisés (troupeau, mordant, chasse, détection, sauvetage, assistance…), behaviorisme et zoopsychologie, biologie des comportements (neurochimie, neurophysiologie…), psychiatrie vétérinaire, etc…

Toutes se croisent et forment un magma plus ou moins élastique selon les spécialités qui prédominent dans chaque modélisation. Toutes manquent à la fois d’objectivité et de résultats probants car ce qui peut fonctionner sur un chien est loin d’être généralisable et adéquat pour d’autres, plus encore en cas de troubles du comportement.

Constat n°2 : Un langage à faire comprendre

Chaque chien est un unique individu et le « bon » dresseur doit s’adapter à cette singularité.

Les difficultés principales sont :

la diversité des comportements (races, lignées, hybridation, historiques variés et disparates…)
la manière dont chaque maître aborde et interprète la question.
la gymnastique cérébrale contre-nature que le chien doit fournir pour tenter de comprendre ce que lui veut son maître (cet effort est déstructurant).
le désir des propriétaires n’est pas simplement que leur chien obéisse, mais qu’il soit autonome, sachant ajuster seul toutes ses réactions comportementales.

Constat n°3 : La relation au maître pilote « l’estime de soi » du chien

Le chien domestique - Canis familiaris - a pour biotope la société humaine. Celle-ci crée un milieu de vie disparate et constamment changeant. Cette évolution permanente du milieu de vie nécessite une puissante adaptabilité pour s’y développer sans problème (pour nos deux espèces d’ailleurs).

Les patrimoines génétiques de l’Homme et du Chien évoluant sur des rythmes très lents (millions d’années), seul le patrimoine morphologique apporte l’adaptabilité nécessaire pour que ces changements incessants soient acceptés. La plasticité physiologique et comportementale d'un individu donne sa capacité d’ajustement aux circonstances diverses et nécessite avant tout ce que l’on nomme de la confiance en soi. Celle-ci se tisse au travers des interactions sociales et seule la relation au maître est en mesure de renforcer le mental du chien, lui apportant la souplesse dont il a besoin pour vivre tranquille.

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Cheminement vers l' «Art du Dressage»

Avant que je ne m’attèle à cette méthode, je savais déjà que les artifices de conditionnement et de violence n’avaient pas pu participer à la grande épopée de la domestication du Chien.

Toute la clef du problème est là : aider le Chien à s’adapter à notre mode de vie moderne au même titre que nous avons jadis favorisé son passage de la vie sauvage à la vie domestique.

Alors que la coopération et la communication éthologique sont les principes même du fondement de la symbiose entre nos deux espèces, les découvertes de la compartimentation des instincts réflexes et du dressage par « liens sensoriels » ne sont décrites nulle part ailleurs que dans cette méthode.

Lors de mon stage avec Hubert Belou-Chapelle, j’ai pu constater des processus inenvisageables selon la pensée cynotechnique conventionnelle :

Possibilité de récupérer un chien de 7-8 mois infantile-hypersensible-agressif-imprévisible car séparé de sa mère à juste une semaine (chiot aveugle, sourd, sans thermorégulation etc…), pour le peu que ses maîtres se donnent le temps et la rigueur dans l’inculcation de chaque instinct avec patience, affection et détermination

Les chiens dangereux par sélection/hybridation ou maltraitance/entraînement peuvent être désinstinctivés de leur agressivité en quelques jours.

Les chiens hyperactifs s’apaisent très vite et sans psychotrope (volonté des maîtres à cause des effets secondaires)

Un Border Collie (lignée de travail) qui gère mal l’instinct de troupeau et attaque tout ce qui bouge peut être repris en une seule séance (évitement d’euthanasie).

Etc…

Aucune des autres approches ou expérimentations ne permet un tel travail de fond et ne solutionne les trois problématiques constatées précédemment

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En Conséquences

La règle d’or pour « éduquer » un chien est d’instruire ses maîtres sur les besoins en bien-être mental et social de leur animal ;

Par les voies de l’éthologie appliquée, vous pourrez fortifier le mental de votre animal en pénétrant la sphère des interactions sociales, et bien sûr l’aider à intégrer ses pulsions instinctives réflexes (trop souvent sujettes à incidents dans notre société).

Nous sommes peu de dresseurs que l’inventeur a bien voulu perfectionner et spécialiser, pratiquant sous licence sa méthode d’éthologie compartimentale. Je me propose donc de vous faire connaître ces fameux compartiments universels (points sensoriels d’instinctivation) et en conséquence vous permettre de rendre harmonieuse la domesticité de votre chien.

Le fondateur de la discipline, Expert en éthologie, a également résumé ses travaux dans deux ouvrages grand public où vous trouverez la cynomancie (= langage canin) décryptée et utilisée pour dresser son chien en restant à l’écoute de sa nature profonde.

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Dernière mise à jour:14/03/2010 - Droits Fotolia